• Je vous donne la solution à l'Enigme policière que je vous avais proposé la semaine dernière.

     

     

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    Lorsqu'une balle est tirée à bout portant, le tissu qu'elle traverse est toujours brûlé en une auréole concentrique autour du trou fait par le projectile. Or, la robe de la femme n'est pas brûlée, mais, par contre, le veston du mari l'est. La balle qui a tué la femme n'a donc pas été tirée à bout portant, mais à une distance approximative d'au moins deux mètres. En conséquence, elle n'a pu se suisider.

     

    Cest donc le mari qui a tiré sur sa femme et s'est ensuite logé consciencieusement une balle dans le gras du bras pour faire croire croire à la véracité de son histoire.

     

    Naturellement, c'est lui qui avait envoyé la lettre anonyme et il avait mis des gants pour faire usage du pistolet.


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  • Je vous propose une nouvelle énigme policière du livre de Dominique de Niort, 30 énigmes. Comme la première énigme, vous devez trouver la solution. Je vous donnerai la réponse la semaine prochaine.

     

     

    Detective Conan

     

     

     

    Le suicide était presque parfait

     

     

     

          L'inspecteur Borel observait avec attention la femme qui gisait dans le salon. Une large tache de sang souillait sa robe claire autour du petit orifice bien net qu'avait fait le projectile en traversant le tissu.Elle avait une balle en plein coeur.

     

    L'inspecteur se tourna vers le docteur :

     

    -Est-ce que le mari est en état d'être interrogé ?

     

    -Si l'on veut, répondit le médecin avec réticence. Je viens de lui faire un pansement et sa blessure est sans gravité. La balle n'a fait que traverser le haut du bras gauche sans attreindre l'os. Il n'a d'ailleur pas voulu que je le fasse transporter à l'hôpital. Toutefois, il est encore sous le choc de l'émotion et il me semble que...

     

    -Je n'ai que quelques questions à lui poser, insista Borel. Je n'en aurai que pour quelques minutes.

     

    Sans attendre la réponse du praticien, il poussa la porte de la chambre où se trouvait le blessé. Celui-ci était allongé sur un lit, torse nu, un pansement autour du bras. Un inspecteur était à ses côtés. Lorsque Borel pénétra dans la pièce, l'homme se redressa péniblement sur un coudre. Des larmes coulaient sur son visage .

     

    -M. l'inspesteur, je vous en prie, laissez-moi la revoir...

     

    -Certainement, Monsieur, répondit Borel. Mais avant je vous demanderai de répondre à quelques questions, si toutefois vous vous en sentez capable.

     

    -Tout ce que vous voudrez.

     

    -Très bien ! Alors pouvez-vous me raconter brièvement ce qui s'est passé ?

     

    -Cest hélas très simple, dit-il en s'essuyant les yeux. Lorsque je suis rentré de voyage, il y a à peine deux heures, j'ai trouvé ma femme qui m'attendait assise dans un fauteuil du salon.

     

    -Vous attendait-elle ainsi habituellement ?

     

    -Jamais. Elle se levait toujours très tard et comme il n'était que huit heures du matin...

     

    -Vous avez donc été surpris de la voir ?

     

    -Bien entendu, mais j'ai vite compris ce qui s'était passé. Car lorsque je me suis approché pour l'embrasser, elle m'a violemment repoussé en me giflant et en me tendant une lettre anonyme tapée à la machine qui doit encore se trouver dans le salon.

     

    -En effet, je l'ai lue. Cette lettre lui expliquait avec preuves à l'appui, en quoi consistaient vos soi-disant voyages d'affaires !

     

    -J'ai interrogé les voisins, intervint l'autre inspecteur. Ils ont effectivement entendu le bruit de la dispute.

     

    -Que s'est-il passé ensuite ? Insista Borel.

     

    -Naturellement, j'ai voulu nier. Alors elle s'est mise dans une rage folle et a continué à m'insulter, puis elle s'est précipitée vers le secrétaire qui se trouve dans le salon, elle a pris son revolver dans le tiroir et, avant que j'ai pu faire un geste, elle m'a tiré dessus !

     

    -Et elle vous a raté.

     

    -Oui, elle ne m'a atteint que légèrement au bras. Mais sous la violence du choc, je suis tombé à terre. Elle a dû penser qu'elle m'avait tué. Jai entendu presque aussitôt un autre coup de feu et, lorsque je me suis relevé, elle était étendue à terre.

     

    -Ce revolver vous appartenait-il ? Demanda Borel.

     

    -Non. Il appartenait à ma femme. Elle l'avait acheté il y a quelques mois car elle avait peur lorsque je partais en voyage et qu'elle restait seule. Elle avait d'ailleurs demandé une autorisation de détention d'arme que vous retrouverez sans doute dans ses papiers. Personnellement, je crois même n'avoir jamais touché à ce revolver.

     

    -Vous avez vérifié les empreintes ? Demanda encore Borel à l'inspecteur.

     

    -Oui. C'est exact. Il n'y a que les empreintes de la femme sur le pistolet.

     

    -Très bien, dit Borel.

     

    Puis, s'adressant au blessé :

     

    -Comment étiez-vous habillé lorsque le drame s'est produit ?

     

    -Je portais les affaires qui sont sur cette chaise : la chemise et le veston. Vous pouvez voir d'ailleurs que la manche est déchirée et brûlée à l'endroit où la balle a pénétré et qu'il y a du sang dessus.

     

    -En effet , dit Borel en examinant le veston.

     

    Puis, après un silence, il demanda :

     

    Pouvez-vous affirmer qu'il n'y avait personne d'autre dans l'appartement lorsque votre femme a tiré ?

     

    -Évidemment, répondit l'homme. Nous étions seuls.

     

    Borel se tut à nouveau quelques instants, puis dit soudain d'une voix dure :

     

    -Levez-vous et habillez-vous, je vous arrête pour le meurtre de votre femme !

     

     

     

          Pourquoi l'inspecteur Borel était-il persuadué que cet homme avait tué sa femme ? Et comment pouvait-il le prouver ?


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  • Je vous donne la réponse à l'Enigme policière que j'avais publié la semaine dernière.

     

     

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    Si Arthur Nollet était décédé depuis cinq ou six semaines, les poissons exotiques, privés de nourriture, seraient également morts depuis longtemps puisque personne n'aurait pu leur donner à manger. Donc Arthur Nollet était décédé beaucoup plus récemment. Quelqu'un avait voulu faire croire à une mort plus ancienne et avait hâté la décomposition du cadavre en chauffant la villa à outrance.

     

    Or , en raison de la présence des chiens, la seule personne qui pouvait pénétrer dans la villa était Mme Nollet. C'était donc elle qui avait tué son mari en lui faisant absorber de l'arsenic et avait ensuite fait fonctionner le chauffage. Ce que confirme la déposition du vendeur de mazoute.


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  • Je vous propose une égnigme policière du livre de Dominique de Niort, 30 énigmes. De temps en temps, je vous proposerai une égnigme et si vous voulez, vous pourrez chercher la solution à l'énigme. Je publirai la solution la semaine d'après.

     

     

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    Les poissons exotiques

     

     

              L'inspecteur Borel était un peu ému. Pour la première fois de sa carrière, il avait à enquêter sur la mort suspecte d'un homme célèbre : Arthur Nollet, auteur des meilleurs best-sellers de ces dix dernières années.

     

    Curieux personnage que cet Arthus Nollet. À quarante ans, il connaissait la gloire et la fortune, mais il vivait en ours comme au temps de ses débuts difficiles. Pour écrire chacun de ses romans à succès, il s'enfermait dans sa villa du pays basque, sans domestique, sans secrétaire, sans téléphone. Il tolérait pour seule compagnie une centaine de poissons exotiques dans un aquarium.

     

    Pour être certain de ne pas être importuné, il faisait même garder sa demeure par deux énormes danois que seule, à part lui, sa femme pouvait approcher. Il leur avait d'ailleurs fait installer dans le parc un distributeur automatique de nourriture en conserve qui leur servait quotidiennement une pâtée toute préparée. Ainsi il n'avait pas à s'occuper d'eux.

     

    Bien entendu, cette façon de vivre ne convenait guère à sa jeune femme qui n'avait pas le droit de le déranger pendant ces retraites qui se renouvelaient plusieurs fois chaque année. Elle l'appréciait d'autant moins qu'il lui interdisait de sortir et de recevoir pendant ces longs mois. Évidemment, elle avait pensé au divorce, mais son mari avait été catégorique :

     

    -Si tu me quitte, je te tuerai...

     

    Et puis elle ne tenait pas tellement à se passer délibérément du luxe que lui procurait Nollet.

     

    Quoi qu'il en soit, le 15 mai au matin, Mme Nollet s'était précipitée affolée au commissariat :

     

    -Mon mari est mort, avait-elle dit en sanglotant. Je viens de découvrir son cadavre dans sa villa. C'est horrible. Il est complètement décomposé.

     

    Effectivement, le cadavre d'Arthur Nollet n'était pas beau à voir. Il était en complète putréfaction, pratiquement méconnaissable. Une odeur suffocante se répandait dans la villa où volaient de grosses mouches bleues...

     

    -Il est mort il y a environ cinq ou six semaines, avait dit le médecin légiste. Mais c'est difficile à préciser dans l'état où se trouve le cadavre. J'ai aussi trouvé des traces d'arsenic dans ses viscères, avait-il ajouté.

     

    S'agissait-il d'un suicide ? Apparemment c'était peu probable : d'abord Nollet n'avait aucune raison de se suicider; d'autre part il était catholique pratiquant; enfin il n'avait pas terminé le dernier roman qu'il avait entrepris et auquel il attachait une très grande importance.

     

    Pourtant, en raison des chiens, personne n'avait pu pénétrer dans la villa. Personne, sauf bien sûr, sa femme.

     

    Mais cette hypothèse s'était révélée fausse car, du 15 mars au 6 mai, Mme Nollet, qui faisait de la dépression nerveuse, avait fait une cure de sommeil artificiel dans une clinique. Borel avait vérifié. Elle n'avait pas pu s'absenter, en étant d'ailleurs tout à fait incapable, pendant toute la durée de la cure.

     

    Naturellement, il avait interrogé la jeune veuve :

     

    -Comment se fait-il que vous soyez venue voir votre mari le 15 mai malgré l'interdiction qu'il vous avait faite de le déranger ?

     

    -Il devait me retrouver comme chaque fois dans un hôtel de Biarritz où il m'avait donné rendez-vous pour le 10 mai. Comme il était toujours ponctuel, je me suis inquiétée quand je ne l'ai pas vu arriver à cette date, mais j'ai quand même attendu jusqu'au 15 avant de venir voir ce qui s'était passé...

     

    Evidemment, il n'y avait rien à dire. Pourtant Borel, avec ce sixiéme sens qui caractérise certains policiers, avait ressenti un certain malaise dans les explications trop claires de Mme Nollet. Il n'aurait pas pu dire ce que c'était. Peut-être elle avait un alibi trop parfait alors, qu'en fait, elle n'en avait pas besoin.

     

    Borel décida donc de retourner à la villa, sans trop d'ailleurs savoir ce qu'il pourrait bien y découvrir. Il inspecta à nouveau toutes les pièces, sans aucune gêne cette fois, le cadavre ayant été enlevé et la maison désinféctée.

     

    Dans le salon, il s'intéressa à quelques tableaux de maîtres puis resta en contemplation devant l'aquarium de Nollet. Une centaine de poissons exotiques, multicolores et flamboyants, scintillaient dans l'eau claire.

     

    Soudain un déclic se fit dans l'esprit de Borel. Il venait d'attraper au vol un des maillons de la chaîne qu'il cherchait. Il réfléchit encore un instant puis se précipita soudain sur un des radiateurs de la pièce. Il l'examina rapidement et s'aperçut qu'il fonctionnait sur un système autonome au mazout...

     

    Une demi-heure plus tard, il était chez le seul distributeur de mazout de la région.

     

    -En effet, lui dit celui-ci, j'ai livré trois tonnes de mazout le 3 mai à la villa de M Nollet. C'est Mme Nollet qui m'a reçu après avoir attaché les chiens. J'ai trouvé un peu bizarre de faire une livraison aussi importante à cette époque de l'année, mais...

     

    Quelques instants plus tard , l'inspecteur Borel se présentait à l'hôtel de Mme Nollet.

     

    -Je vous arrête pour le meurtre de votre mari, lui dit-il.

     

    Comment l'inpecteur Borel avait-il pu arriver à cette conclusion ?


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