• Joyeux Halloween


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  • Comme vous le savez, il aura bientôt une nouvelle version de la plateforme. J'ai décidé de créer il y a quelques temps un autre blog de dessins ailleurs au cas où cette nouvelle version ne convient pas pour mon blog. Mais si tout ce passe bien, je continurais ici, sinon je serais au regret de le fermer. Pour l'instant je continues sur OB. Vous pouvez quand même suivre mes articles en allant visiter mon autre blog de dessins :

     

    http://claudine45.canalblog.com/


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  • Carte postale de Bretagne.

     

     

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  • Voici la solution à l'énigme que je vous avais donné la semaine dernière.

     

     

    Calvados.jpg

     

     

    L'alcool passe dans le sang et se diffuse uniformément dans tous les tissus du corps en une heure environ. Or, au-dessus de six grammes d'alcool par kilogramme de poids, même pour un alcoolique invétéré, c'est la mort instantanée.

     

    Etant donné que Pierre, qui pesait cent kilos, avait absorbé un litre et demi de calvados à 50°, il avait 7,5 grammes d'alcool dans le sang par kilo de poids.

     

    Puisque l'accident s'était produit deux heures après son départ, il était évidemment mort une heure plus tôt et n'avait en conséquence pas pu parvenir seul jusqu'au lieu de l'accident.


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  • Voici une nouvelle énigme du livre de Dominique de Niort, 30 énigmes. A vous de trouver la solution à l'énigme. La réponse sera donnée la semaine prochaine.

     

     

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    Encore un peu de calvados

     

     

    La soirée était joyeuse. Pierre et Gisèle étaient heureux de passer un moment agréable avec leur ami Bernard. Surtout Gisèle ... Car depuis plusieurs mois, Bernard était son amant. Elle aurait bien voulu divorcer pour l'épouser, mais elle savait que son mari n'y consentirait jamais. Il la tuerait plutôt !

     

    Pourtant elle était à bout. Elle ne pouvait plus supporter son rustre d'époux qui ne pensait qu'à son élevage de chevaux et... au calvados ! Car Pierre, solide Normand d'un mètre quatre-vingt-cinq, avait un penchant pour l'alcool de son pays natal. Il le fabriquait d'ailleurs lui-même et il était corsé : 50° ! Pourtant, il le buvait comme du petit lait.

     

    Aussi Gisèle, qui avait été contrainte par sa famille d'accepter ce mariage, en avait-elle assez. Puisque sa brute de mari ne voulait pas se séparer d'elle, c'est elle qui s'en séparerait. Et, aux grand maux les grands remèdes, elle avait décidé pour ce faire de l'assassiner.

     

    Avec la complicité de Bernard, dont Pierre ne se méfiait pas, ils avaient imaginé un scénario qui devait leur assurer l'impunité.

     

    Puisque Pierre buvait, ils le forceraient à boire plus que de coutume. Et, lorsqu'il serait bien saoul, Bernard l'emmènerait faire un petit tour en voiture... Dans l'état où il se trouverait, l'accident paraîtrait normal.

     

    -A propos, dit Gisèle, tu sais que Bernard prétent que tu es incapable de boire un litre de calvados dans la soirée ?

    -Tu fais le pari ? Demanda aussitôt Pierre.

    -Volontiers. Mais je suis sûr que c'est impossible.

    -Tu ne me connais pas. Combien paries-tu?

    -Ce que tu voudra.

    -Cent mille ?

    -D'accord.

     

    Pierre se leva immédiatement de table pour aller chercher deux litres à la cave.

     

    -Un pour moi, dit-il en revenant, et l'autre pour vous. Enfin, vous boirez ce que vous pourrez...

    -Merci répondit Bernard, mais j'ai mal au foie en ce moment. Je ne bois pas.

    -Eh bien, je boirait seul, dit Pierre sans s'émouvoir, car Gisèle n'aime pas ça non plus.

     

    Tout au cours du dîner, Pierre ingurgita petits verres sus petits verres. A la fin du repas, le litre était aux trois quarts vide.

    Bernard et Gisèle se lançaient de temps en temps des regards inquiets, car Pierre n'avait toujours pas l'air ivre ! Il riait et parlait simplement un peu plus fort. Enfin, il vida le fond du litre dans un grand verre et l'avala d'un trait.

     

    -J'ai gagné mon pari , dit-il tout joyeux.

    -Bravo, j'ai perdu, dit Bernard en sortant une liasse de billets de son portefeuille.

     

    Pierre tendit la main pour les attraper mais sa tête vacilla. Il s'écroula sur la table et se mit à ronfler bruyamment.

     

    -Le porc ! S'exclama Gisèle dégoutée.

     

    Bernard ne s'attarda pas à ses considération personnelles.

     

    -Donne-moi l'autre litre de calvados, dit-il à Gisèle. Il en a tellement l'habitude que j'ai peur qu'il ne se réveille trop vite.

     

    Il s'approcha de Pierre, le souleva brutalement et le força à boire au goulot.

     

    -J'en ai assez, dit l'ivrogne dans un sursaut de lucidité.

    -Tu n'as pas fini ton litre, dit Bernard. Si tu veux gagner ton pari...

    -Ah ! Je croyais...

     

    Il but encore quelque gorgées.

     

    -Assez ! Implora-t-il d'une voix pâteuse.

     

    Bernard le força à vider la moitié du litre avant qu'il ne s'écroulât, terrassé, sur le plancher où il se remit aussitôt à ronfler bruyamment.

     

    -Cette fois, il a son compte ! Dit Bernard.

     

    Avec l'aide de Gisèle , il transporta l'ivrogne inconcient dans sa voiture et l'installa sur le siège arrière.

     

    -Il est vingt-trois heures, dit Bernard. J'en ai environ pour deux heures pour l'emmener jusqu'à l'endroit que j'ai choisi pour l'accident. C'est sur la route de Lisieux. Il y a un virage dangereux en haut d'une côte avec un petit précipice en bas. On croira tout naturellement à l'accident...

     

    ***

     

    Le voyage se passa sans encombres jusqu'à l'endroit prévu. En cours de route, Pierre s'était arrêté de ronfler sans que Bernard y prenne garde. Du moment qu'il ne bougeait pas...

    Au lieu choisi, Bernard stoppa la voiture et installa Pierre au volant. Ce dernier ne bougeait plus du tout et avait l'air très pâle... Bernard lâcha le frein et poussa la voiture...

     

    ***

     

    Le lendemain, Gisèle jous scrupuleusement son rôle de veuve éplorée, consolée par Bernard, le fidèle ami de la famille. Elle raconta à l'inspecteur Borel, venu enquêter sur les causes de l'accident, la soirée de la veille et l'enivrement de Pierre.

     

    -J'ai insisté pour qu'il ne parte pas tout de suite pour la Normandie, dit-elle, mais il n'a rien voulu entendre. Il prétendait qu'il avait un rendez-vous très urgent... Et comme il avait beaucoup bu, il n'était pas question de le contrarier, car dans ces cas-là, il devenait facilement méchant. Toutefois, il avait tellement l'habitude de boire que je ne pensais pas qu'il lui arriverait un accident.

     

    Borel ne parut pas tellement convaincu.

     

    -Vous m'avez bien dit qu'il avait bu un litre et demi de calvados avant son départ ? Demanda-t-il.

    -Oui.

    -Combien pesait votre maru ?

    -Cent kilo, répondit Gisèle étonnée par cette question inattendue. Il était très fort, ajouta-elle.

     

    Le policier sortit un petit carnet de sa poche et griffonna quelque chose. Au bout d'un instant, il releva la tête et déclara :

     

    -C'est bien ce que je pensais. Sans attendre le résulta de l'autopsie, je vous arrête, vous et votre complice, pour assassinat.

     

    Comment Borel avait-il pu prouver le crime ?


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