• Enigme policière

    Je vous propose une nouvelle énigme policière du livre de Dominique de Niort, 30 énigmes. Comme la première énigme, vous devez trouver la solution. Je vous donnerai la réponse la semaine prochaine.

     

     

    Detective Conan

     

     

     

    Le suicide était presque parfait

     

     

     

          L'inspecteur Borel observait avec attention la femme qui gisait dans le salon. Une large tache de sang souillait sa robe claire autour du petit orifice bien net qu'avait fait le projectile en traversant le tissu.Elle avait une balle en plein coeur.

     

    L'inspecteur se tourna vers le docteur :

     

    -Est-ce que le mari est en état d'être interrogé ?

     

    -Si l'on veut, répondit le médecin avec réticence. Je viens de lui faire un pansement et sa blessure est sans gravité. La balle n'a fait que traverser le haut du bras gauche sans attreindre l'os. Il n'a d'ailleur pas voulu que je le fasse transporter à l'hôpital. Toutefois, il est encore sous le choc de l'émotion et il me semble que...

     

    -Je n'ai que quelques questions à lui poser, insista Borel. Je n'en aurai que pour quelques minutes.

     

    Sans attendre la réponse du praticien, il poussa la porte de la chambre où se trouvait le blessé. Celui-ci était allongé sur un lit, torse nu, un pansement autour du bras. Un inspecteur était à ses côtés. Lorsque Borel pénétra dans la pièce, l'homme se redressa péniblement sur un coudre. Des larmes coulaient sur son visage .

     

    -M. l'inspesteur, je vous en prie, laissez-moi la revoir...

     

    -Certainement, Monsieur, répondit Borel. Mais avant je vous demanderai de répondre à quelques questions, si toutefois vous vous en sentez capable.

     

    -Tout ce que vous voudrez.

     

    -Très bien ! Alors pouvez-vous me raconter brièvement ce qui s'est passé ?

     

    -Cest hélas très simple, dit-il en s'essuyant les yeux. Lorsque je suis rentré de voyage, il y a à peine deux heures, j'ai trouvé ma femme qui m'attendait assise dans un fauteuil du salon.

     

    -Vous attendait-elle ainsi habituellement ?

     

    -Jamais. Elle se levait toujours très tard et comme il n'était que huit heures du matin...

     

    -Vous avez donc été surpris de la voir ?

     

    -Bien entendu, mais j'ai vite compris ce qui s'était passé. Car lorsque je me suis approché pour l'embrasser, elle m'a violemment repoussé en me giflant et en me tendant une lettre anonyme tapée à la machine qui doit encore se trouver dans le salon.

     

    -En effet, je l'ai lue. Cette lettre lui expliquait avec preuves à l'appui, en quoi consistaient vos soi-disant voyages d'affaires !

     

    -J'ai interrogé les voisins, intervint l'autre inspecteur. Ils ont effectivement entendu le bruit de la dispute.

     

    -Que s'est-il passé ensuite ? Insista Borel.

     

    -Naturellement, j'ai voulu nier. Alors elle s'est mise dans une rage folle et a continué à m'insulter, puis elle s'est précipitée vers le secrétaire qui se trouve dans le salon, elle a pris son revolver dans le tiroir et, avant que j'ai pu faire un geste, elle m'a tiré dessus !

     

    -Et elle vous a raté.

     

    -Oui, elle ne m'a atteint que légèrement au bras. Mais sous la violence du choc, je suis tombé à terre. Elle a dû penser qu'elle m'avait tué. Jai entendu presque aussitôt un autre coup de feu et, lorsque je me suis relevé, elle était étendue à terre.

     

    -Ce revolver vous appartenait-il ? Demanda Borel.

     

    -Non. Il appartenait à ma femme. Elle l'avait acheté il y a quelques mois car elle avait peur lorsque je partais en voyage et qu'elle restait seule. Elle avait d'ailleurs demandé une autorisation de détention d'arme que vous retrouverez sans doute dans ses papiers. Personnellement, je crois même n'avoir jamais touché à ce revolver.

     

    -Vous avez vérifié les empreintes ? Demanda encore Borel à l'inspecteur.

     

    -Oui. C'est exact. Il n'y a que les empreintes de la femme sur le pistolet.

     

    -Très bien, dit Borel.

     

    Puis, s'adressant au blessé :

     

    -Comment étiez-vous habillé lorsque le drame s'est produit ?

     

    -Je portais les affaires qui sont sur cette chaise : la chemise et le veston. Vous pouvez voir d'ailleurs que la manche est déchirée et brûlée à l'endroit où la balle a pénétré et qu'il y a du sang dessus.

     

    -En effet , dit Borel en examinant le veston.

     

    Puis, après un silence, il demanda :

     

    Pouvez-vous affirmer qu'il n'y avait personne d'autre dans l'appartement lorsque votre femme a tiré ?

     

    -Évidemment, répondit l'homme. Nous étions seuls.

     

    Borel se tut à nouveau quelques instants, puis dit soudain d'une voix dure :

     

    -Levez-vous et habillez-vous, je vous arrête pour le meurtre de votre femme !

     

     

     

          Pourquoi l'inspecteur Borel était-il persuadué que cet homme avait tué sa femme ? Et comment pouvait-il le prouver ?


  • Commentaires

    1
    Vendredi 2 Mars 2012 à 10:19
    jill-bill.over-blog.

    Bonjour Claudine ! J'ai beau lire et relire.... hum j'vois pas ! L'heure, les habits... je ne sais ! Merci à toi de nous faire cogiter sur les Dominique de Niort.... Bises de jill

    2
    Vendredi 2 Mars 2012 à 21:11
    jill-bill.over-blog.

    Bonsoir Claudine... Je suis revenue lire l'enigme de Niort !  La manche déchirée, traces de lutte... mais d'un simple coup de feu ?  Un trou seulement il y aurait !   Je ne vois tjs rien de concret !!!  Bon W-E à toi.... Jill

    3
    Dimanche 4 Mars 2012 à 13:11

    Pas facile cette énigme. Je pense que ça a un rapport avec les vêtements, mais je ne vois pas trop. Bisous.

    4
    Lundi 5 Mars 2012 à 22:27
    Claudine

    Merci beaucoup pour ta participation. La réponse sera vendredi. Bonne soirée Jill.

    5
    Lundi 5 Mars 2012 à 22:27
    Claudine

    Merci Sofya. Je donnerai la réponse vendredi. Bises.

    6
    Lundi 5 Mars 2012 à 22:28
    Claudine

    La réponse sera publiée vendredi. Merci beaucoup pour ta participation momo. Bises.

    7
    momo
    Vendredi 5 Octobre 2012 à 13:01

    une histoire de sang coagulé pour la femme et pour l'homme il ses bléssé plus tard

    volontairement avec des gants pour ne laisser d'empreinte sur le révolvert de sa femme

    bisous  momo

     

     

     

      

     

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